Congrès-Off > Exposer les Amériques

EXPOSER LES AMÉRIQUES

 

Mardi 21 septembre à 18h00 

Institut National d’Histoire de l’Art - Salle Vasari

Organisation : Paul-Henri Giraud (CECILLE – Université de Lille) et Christine Zumello (Université Sorbonne Nouvelle) 

Intervenants : Éric de Chassey (Institut national d’histoire de l’art), Marie-Laure Bernadac (Musée du Louvre), Steve Bourget (Musée du Quai Branly - Jacques Chirac), Amélie Gastaut (Musée des Arts Décoratifs), Marta Gili (École nationale supérieure de la photographie), Olivier Michelon (Fondation Louis Vuitton) et Jonas Storsve (Cabinet des Arts Graphiques, Centre Pompidou).

Donner à voir les Amériques, en France et dans le monde, c’est à la fois exposer (proposer un parcours, développer un discours, raconter l’Histoire d’une certaine manière – raconter une histoire, ou bien une autre histoire), et s’exposer à la critique d’avoir laissé de côté ou oublié des éléments essentiels, d’avoir privilégié telle ou telle optique, d’avoir cédé à un parti-pris qu’on est sommé de justifier.
Mais, si on attend d’une ou un commissaire qu’elle ou il connaisse le champ que l’exposition est censée faire vivre, ne lui demande-t-on pas aussi – et peut-être surtout – qu’elle ou il engage sa subjectivité dans cette exposition, de façon à offrir une perspective singulière sur son objet et à en souligner certains aspects peut-être non encore perçus ou étudiés ?

En effet, les différents pays, régions et territoires qui composent les Amériques sont chargés d’images et d’imaginaires qu’une exposition peut choisir de conforter ou de déjouer, déplacer, mettre en cause. Que cette exposition soit celle d’œuvres d’art, de photographies, de documents historiques ou encore de performances qui allient différents arts visuels, la scénographie – devenue un composant actif et transformateur de toute exposition – interroge le visiteur et les artistes. L’exposition elle-même aspire à être une œuvre, plus ou moins durable, d’ailleurs. Au cours des dernières années, de nouveaux lieux et de nouvelles temporalités (l’éphémère, le « pop up ») sont devenus des attributs de fluidité et de proximité importants pour les expositions, permettant ainsi de renouveler les sujets ou d’en inventer de nouveaux.

C’est de ces différentes questions que nous voudrions discuter avec plusieurs muséographes et commissaires d’exposition, chercheurs et artistes français ou étrangers, qui ont été amenés à exposer « les Amériques » dans leur diversité.

Table ronde organisée avec le soutien du CECILLE, Centre d'Études en Civilisations, Langues et Lettres Étrangères, ULR 4074, Université de Lille

Inscription obligatoire

 

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