Tables rondes > Jeune recherche : insertion professionnelle

INSERTION PROFESSIONNELLE DES DOCTORANT.E.S

Vendredi 24 septembre de 11h15 à 13h15

Centre de Colloques, salle 2

Organisation : Audrey Sérandour (PRODIG – CRESAT - Université Haute Alsace) et Juliette Serafini (Institut des Amériques)

Intervenants : Pierre Bourgois (Université catholique de l'Ouest), Augustin Habran (Université d’Orléans), Fabrice Le Corguillé (HCTI - Université de Bretagne Occidentale), Pamela Quiroga (PRODIJ, association porteuse du PIA Jeunesse Réunion) et Elena Tarditi (UNOPS)

 

Modération : Audrey Sérandour (PRODIG - CRESAT - Université Haute Alsace)

Présentation : L’objectif de cette table ronde est d’aborder les enjeux de l’après-thèse et la manière de s’y préparer au mieux durant le doctorat.
D’après la Charte européenne du chercheur, un docteur est un « chercheur en début de carrière » et le doctorat constitue donc une expérience professionnelle en soi. Les doctorants et jeunes docteurs sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à revendiquer le caractère professionnel – et pas seulement étudiant – du parcours doctoral. Pourtant, après la soutenance, les débuts de carrière des jeunes docteurs s’avèrent souvent difficiles. Cela a d’ailleurs mené à l’émergence de divers dispositifs de professionnalisation à l’attention des doctorants et jeunes diplômés, au sein des institutions universitaires (Écoles doctorales, pôles d’excellence...) et en dehors (associations, instituts spécialisés...). Et depuis le milieu des années 2000, les textes réglementaires encadrant le doctorat s’attachent également à assurer un accompagnement lié à l’insertion professionnelle. Le parcours professionnel post-thèse mérite et nécessite d’être réfléchi tout au long du doctorat, afin de s’y préparer au mieux. Dans ce contexte, cette table ronde vise à ouvrir un lieu de discussion sur l’insertion professionnelle, à destination des jeunes chercheurs
américanistes.

Trois axes de réflexion peuvent être envisagés :

• L’évaluation des compétences acquises durant le doctorat. Celles-ci sont souvent mal identifiées et, par conséquent, mal mises en avant face au marché de l’emploi. Il semble donc essentiel de savoir identifier ces compétences, acquises dans la réalisation de la thèse (gestion de projet, alternance entre travail en autonomie et travail d’équipe, rédaction...) et au cours des missions effectuées en complément du contrat doctoral (enseignement, missions d’expertise pour des entreprises ou institutions publiques, montage de projets, organisation d’événements scientifiques, missions de valorisation de la recherche...).

• L’identification des réseaux professionnels à développer. Ceux-ci demeurent souvent flous pour les doctorants. Ces réseaux sont pourtant variés : anciens doctorants désormais en poste, associations de doctorants et jeunes docteurs, contacts établis sur le terrain de recherche, etc.

• La perception du monde du travail par les doctorants et jeunes docteurs. Souvent, les doctorants ont peu de visibilité sur les métiers accessibles pour eux en dehors du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche. Selon le contrat doctoral obtenu (CIFRE ou non) et l’environnement universi- taire dans lequel la thèse a été préparée, les jeunes docteurs n’ont par exemple pas forcément été confrontés au secteur privé. Il leur sera donc difficile de se projeter dans des métiers hors de l’ESR. Envisager l’avenir professionnel d’un doctorant, c’est donc aussi identifier le champ des possibles.

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