Ateliers > La place des Food studies dans les AmériquesComme le fait remarquer Elspeth Probyn, la nourriture est un objet volatil, mobile et transgressif, qui fait fi des frontières et des limites1. Si la nourriture traverse les frontières du corps du mangeur, ainsi que les frontières entre pays et continents, c’est aussi un objet qui résiste aux frontières traditionnelles entre disciplines académiques. La pluridisciplinarité est un principe fondateur des food studies, ou études sur la nourriture, qui rassemblent diverses spécialités (anthropologie, archéologie, sociologie et histoire mais aussi littérature, histoire de l’art, études cinématographiques, études sur les médias, études sur le genre …) et envisagent la nourriture du point de vue des pratiques mais aussi des représentations. Cette pluridisciplinarité est évoquée dans les années 1980, notamment dans les écrits d’Igor de Garine, sans toutefois porter le nom de food studies.2 C’est en 1985 avec la création de l’Association for the Study of Food and Society que le terme a été officialisé. Les orientations de ce champ mettent en jeu des problématiques et des théories particulièrement actuelles comme l’écologie, le rapport aux êtres et objets non-humains, les identités transnationales, ou encore les inégalités3.
Vendredi 24 septembre de 9h00 à 11h00 Centre de Colloques, salle 11
Cet atelier est porté par : - Méliné Kasparian (Université Bordeaux Montaigne) - Pauline Mancina (CeRAP – Sorbonne Université)
Interventions : Carol Guerra (Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales-FLACSO) : "Un nuevo diseño ontológico a través de las prácticas alimentarias: el caso vegetariano en Quito" Alice Béja (Sciences Po Lille-CERAPS), "De l'assiette à la rue; mouvements sociaux et politique de la nourriture aux Etats-Unis au tournant du 20e siècle"
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